Domaine: Ganevat
Appellation : AOC Côtes du Jura
Région : Jura
Couleur : rouge
Cépages : Trousseau
Viticulture biodynamique et nature
Millésime: 2019
Contenance : 75 cl
Alcool : 13,8% vol
Service : 16° à 18°C, passage en carafe conseillé
Garde : boire avant 2031, apogée 2022-2028
Accord : Carpaccio de chevreuil aux fruits rouges, câpres et olives noires.
JEAN-FRANÇOIS GANEVAT
Un seul mot pour décrire Jean-François Ganevat : Précision.
Il a contribué à élever les vins du Jura dans une nouvelle dimension, celles des grands vins de terroir. Proche de la philosophie des vins naturels sans s’en revendiquer, et de par les techniques de vinification acquises en Bourgogne, auprès de Jean-Marc Morey notamment, il s'est forgé une image très personnelle de ce que doit être un grand vin.
Chaque sélection parcellaire possède une personnalité singulière, avec une variation des harmonies et des tensions qui reflète chaque terroir. Grâce à des rendements faibles, un travail considérable à la vigne, les rouges, de plus en plus élevés en jarre de terre cuite, atteignent désormais un fantastique niveau d'expression.
Il transcende les blancs, le chardonnay comme le savagnin, en vins d’une précision, d’une concentration et d’une originalité exceptionnelles, avec ou sans ouillage.
Opposé à l’emploi de souffre, ou le tolérant à doses minimales, Jean-François Ganevat livre des vins d’une intensité et d’une pureté d’expression stupéfiantes, sans nul égal dans l’appellation.
LE VIN
“Les Corvées” est un pur Trousseau planté sur marnes graveleuses. Fermentation et élevage partagés entre cuve de bois tronconique et élevage amphore. Une fois les jus pressés très lentement, les fermentations sont naturellement déclenchées grâce aux levures indigènes et le gaz carbonique protège les jus de toute forme d’oxydation, cela évite une adjonction de soufre. Il en va de même sur le plan des clarifications des vins, pas de collage ni de filtration.
La robe semble encore plus claire que le Poulsard “Chonchon”. En revanche, l’expression fruitée se montre encore plus intense et précise. Le floral et l’épice sont bien présents et la bouche, aérienne à souhait, n’en finit pas de s’allonger en bouche.
LA PRESSE EN PARLE
il y a quelque chose dans ces vins qui vibre à fleur de peau. Si le vigneron prend des risques, c'est bien à la recherche d'un idéal esthétique, au service de l'émotion. N'est-ce pas une des meilleures définitions du grand vin ? Très pâles, presque rosés, encore laiteux et chargés en gaz, les rouges dégagent une séduction troublante, osée, à la fois éthérée et sensuelle.